Kontopouli
Le village de Kontopouli doit son nom à un grand propriétaire byzantin, Kontopoulos. Ses premiers habitants vinrent d’Héphaisteia, Kotsinas et Agios Ypatios. Pendant l’Occupation, Kontopouli souffrit des troupes allemandes, qui causèrent des destructions dans les écoles et autres bâtiments publics, pillèrent biens des pauvres et des riches et prirent des otages. La garnison de Kontopouli fut l’une des dernières à quitter Lemnos en 1944. Durant la guerre civile, le poète Yánnis Rítsos vécut en exil à Kontopouli et le mentionne dans ses œuvres. En 1948, il y composa « Le Pot enfumé » et deux « Journaux d’exil ». Parmi les sites remarquables : l’église Saint-Démétrios, l’église Sainte-Anastasie et son hagiasma souterrain, la fontaine sculptée, les sites archéologiques d’Héphaisteia et du sanctuaire des Cabires, et la saline Alyki (zone humide).